Bon mais avec tout cela il faut maintenant donner à manger à cette machine qui ne demande qu’à faire des trous . Il faut savoir qu’après quelques heures de réglage……… cette machine s’est mise à marcher comme un grille pain qu’on branche sans plus se poser de question. Quel plaisir……………..!
Les étapes sont au nombre de Quatre.
Dans un premier temps il faut récupérer des fichiers midi sur internet. En fait se sont des fichiers Karaoké que l’on transforme en .mid sans aucune autre forme de procédé même si l’ordinateur met en garde sur le risque de perdre les données.
Dans un second temps on travaille le fichier sélectionné en l’important dans un logiciel ( moi je travaille avec Cubase VST4) Là, il faut faire tout un travail d’adaptation compte tenu du fait qu’ on ne dispose que de 29 notes avec mon Orgue de Barbarie. Il faut bien sûr supprimer tous les instruments dont le son ne peut pas être restitué par l’orgue de barbarie sachant que toutes les sonorités des autres instruments seront unifiées sur le son flûte 74 (c’est le cote midi qui correspond à peu près à la sonorité Orgue de barbarie) Cette opération est en général assez longue et nécessite de la méthode, un peu de connaissance musicale ou au moins une bonne oreille musicale mais aussi de la patience car certaines adaptations sont assez compliquées. Ensuite car ce n’est pas terminé il faut vérifier en fonction du tempo de la chanson que les perforations ont bien l’écartement suffisant pour permettre une répétition des notes identiques et consécutives. Quand tout est OK on peut passer au
Troisième temps qui est celui du perçage. Pour cela j’utilise un ancien ordinateur récupéré dans une déchetterie équipé d’un disque dur équipé de Windows 98. Pourquoi un ancien ordinateur ? Simplement parce que nous avons besoin d’un port parallèle pour raccorder notre perforatrice . L’ordinateur dispose du logociel Perfo jipé disponible gratuitement sur le site de Pierre Pénard. Ce logiciel est le résultat du travail des deux personnes que je remercie dans ma présentation et que je ne remercierai jamais assez de m’avoir fait découvrir ce monde des tourneurs de manivelle.
Dans un quatrième temps je mets en marche la perfo et si tout se passe bien ( ce qui est le cas en général ) trois ou quatre heures après selon la longueur je récupère mon carton perforé.
Dans un cinquième temps pour la finition il restera à réaliser le pliage conformément à la méthode de Pierre (encore lui) et pour terminer complètement l’opération un petit coup de fer à repasser ceci compte tenu que le carton était roulé et qu’une fois plié il garde un effet d’éventail.
Voila il ne reste plus qu’à tourner la manivelle…….et là quel pied !!!!!
Il faut quand même savoir que certains cartons m’ont demandé plus d’un mois de persévérance…….mais quand les notes sonnent quel plaisir de se sentir un peu responsable de ces sonorités
Pour aller plus vite il y a la possibilité d’acheter les cartons chez l’un des 4 ou 5 noteurs professionnels qui eux ont certainement la connaissance de la réalisation de ces cartons tout en gardant la musique type de l’orgue de barbarie. On trouvera leurs adresses sur le site de Pierre. Pour ma part j’aurais plutôt tendance à utiliser mon orgue de barbarie comme accompagnateur des chansons que je propose au public, même si la sonorité spécifique orgue de barbarie n’est pas tout à fait présente.
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